Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 15:17

La neige est là, douce sous nos pieds. Les quelques centimètres tombés cette nuit sont suffisants pour couvrir le relief du terrain durci, dessous, complètement gelé. Rien d’exceptionnel pour des coureurs aguerris qui ont tous en souvenir les courses faites pendant les hivers passés. La nouveauté ici c’est quand même la température, tombée à -8 deg cette nuit. A 10h30 quand je pars, pas vraiment tôt, le mercure n’est pas remonté au dessus de -7 deg ! J’opte pour une double couche respirante, le blouson leger obtenu en cadeau en tant que finisher au festival des Templiers sera bien utile. Mais même avec ça, c’était limite à certains endroits, selon le vent. Courir dans cette neige molle rappelle un peu la course dans le sable fin. C’est à la fois agréable sous le pied mais à la longue ça fatigue la mollet et on a l’impression de ne pas avancer. En revanche, comme toile emeri pour nettoyer des chaussures boueuses il n’y a pas mieux !

Cette course semi longue d’une vingtaine de kilomètres empreinte le bois de Clamart par le parc forestier puis part de l’autre coté de la route pour plonger dans le bois de Meudon, remonter un à un les différents étangs de Trivaux pour passer ensuite sous la N118 afin de rejoindre Sèvres. Pour cela, je passe par un petit chemin qui longe les anciens réservoirs, faits à base de buttes de terre et aménagés au XVIIeme siècle dans le bois afin d’alimenter en eau sous pression les jets d’eau du château de Versailles. J’arrive au niveau de la tour telecom puis repasse la N118 à Sèvres, plonge par le lycée de la Source pour rejoindre la voix ferrée prés de la gare de Bellevue. Ensuite je remonte de bout en bout la longue avenue qui monte jusqu’à l’entrée du parc de l’observatoire de Meudon. Aujourd’hui, j’ai du légèrement changer le chemin de retour, puisque j’ai trouvé porte close ce qui est rarissime. Je suis donc redescendu vers l’avenue de Trivaux par la route qui longe le parc, avant de rentrer à la maison en longeant les étangs, sur l’autre rive cette fois.

Quelques valeureux coureurs, une grappe de vététistes, un groupe de marcheurs, une pie et une volée de pigeons furent les rares rencontres que je fis le long de cette balade, fraiche et molle, qui le moins qu’on puisse dire change de la routine habituelle …

 

Partager cet article
Repost0

commentaires