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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 19:34
Petit retour sur le Paris-Versailles 2015

Après trois premiers passages de 2001 à 2003 sur cette belle course où j’ai plafonné à 1h10, je ne pensais pas y retourner tant j’y trouve le temps de course désormais trop court pour moi!

Mais voilà, la section course à pied de mon entreprise voulait relever le chalenge du nombre de participants et en plus mon employeur gérait et payait l’inscription. On en parle avec ma chérie qui n’a fait que des 5 km mais cela semble infaisable tant elle est épuisée dès la demi-heure de course.

Comme j’aime les chalenges, je me dis qu’il y a surement des choses à régler et me dis prêt à relever le défi d’amener mon amie sur la ligne d’arrivée. Car elle ne manque pas d’endurance puisqu’elle est capable d’allonger 60km de rando sur 3 jours sans aucune douleur.

Pour cela, il a fallu comprendre que son foie ne retient pas l’énergie. Moi si j’ai mangé des pates la veille, je peux courir 2h avec seulement de l’eau comme aliment, comparé à une demi-heure pour elle. Alors d’entrée, je suis parti sur la piste du ravito en course pour pouvoir allonger le temps de course. Un sucre au bout de 20 mn (ou de l’eau sucré), une cuillère de miel avant de partir s’entrainer pour se donner de l’énergie et voilà que peu à peu mon amie a pu allonger son temps de course jusque 1h10. Avec qq certes arrêts mais surtout jusque 3 fois par semaine, souvent 2 fois et une seule fois quand le temps a manqué. Ceci pendant presque 2 mois. Mon élève a été assidue à l’entrainement !

Petit retour sur le Paris-Versailles 2015

Et c’est ainsi que je me retrouve en bonne compagnie derrière les barrières de départ devant la tour Eiffel ce dimanche 27 septembre au matin. Pour mon amie, j’ai un sac à dos de 20l plein de tout ce qui pourrait être nécessaire. Déjà je lui ai rempli une gourde de malto et j’ai une plaquette de powerbar avec moi. On complétera avec qq sucres trouvés au ravito. Et pour moi, de l’eau pur. Avant d’entrer dans le sas, je sors pour mon amie une barre de céréale.

Le départ est très original. Il s’agit de faire courir un maximum de gens (25000) mais sans que ce soit le bazar. Pour cela, les organisateurs ont imaginé de faire partir les participants par vagues de 250 personnes environ toutes les minutes. Du coup, ça fait 100 minutes pour faire partir les derniers et c’est à 10h50 que nous partons alors que le départ a été donné à 10h. L’attente est un peu longuette mais en course on apprécie vraiment de ne pas être les uns sur les autres, comme au marathon de Paris.

Le départ se fait donc tranquillement avec comme seul but d’arriver à deux. Nous avons 16,2 km à faire avec 120 mètres de dénivelée. Une pause pipi et quelques km plus loin nous voilà déjà Issy les Moulineaux. Le parcours le long de la Seine est vraiment somptueux et en plus le soleil est de la partie !

Au bout de 20nm, je m’aperçois que mon élève n’a toujours rien bu. Allez bon ! un petit coup de malto c’est important que diable ! Au premier ravito au bout de 8 km, ce sera un sucre. Et puis voilà la route qui se raidit et approche l’église de Meudon-Bellevue au pied de la montée de l’observatoire. Alors là, on est en mode trail, version finisher. Donc on marche. Rapidement mais toute la montée. Il faut épargner les jambes. Et on doublera les imprudents une fois là-haut. La montée se fait bien et j’en profite pour faire prendre à mon élève une demi power-bar qui devrait faire effet dans ¼ d’heure quand nous serons sur le plat. Bientôt, nous voici déjà dans le bois de Meudon pour courir à nouveau et passer le portique pour le temps intermédiaire au bout de 1h11. Les sensations de mon élève sont bonnes, pas de douleur ! On traverse le bois puis c’est la descente vers Velizy, en full détente, et l’on retrouve la route pour traverser Chaville en direction de Viroflais. Le power- bar et la malto font leur effet, mon amie n’a pas mal aux jambes. On court désormais avec des participants qui ont pour seul but, comme mon amie, d’être finisher. Pour beaucoup de ceux-là, le Paris-Versailles c’est souvent la première course ou l’on veut se tester après un 5 ou 10 km. L’étape initiatique avant d’aller se placer plus tard au départ d’un semi-marathon. C’était le cas aussi de cette maman accompagnée par sa fille rencontré dans le RER et qui, parties de Beauvais, venaient se tester sur cette course. L’ambiance est bon enfant et tous ces orchestres c’est bien sympa. En trail ce serait bien d’avoir aussi un peu de musique et pas qu’au départ …

Nous avons fait les deux tiers de la course. Je fais ingérer le restant de power—bar et nous voilà partis pour les derniers km en légère montée dans Versailles. Les jambes tirent un peu mais mon amie semble en pleine forme et n’en revient pas de courir depuis si longtemps.

Brigitte finisher 2015
Brigitte finisher 2015

La fin est un peu monotone avec pas mal de grandes lignes-droites mais l’arrivée est en vue et les nombreux photographes. Nous franchissons la ligne en tombant dans les bras l’un de l’autre, elle heureuse de l’avoir fait, moi heureux d’avoir réussi à l’amener là. On a mis 1h58 mais l'important est ailleurs ... En fait ma nouvelle carrière de coach me donne elle aussi beaucoup de satisfaction. Et m’amène à penser que le principal élément qui limite bien des coureurs ne réside en fait que dans l’alimentation en course. Arrivez à faire s’alimenter correctement quiconque qui est entrainé et il ou elle y ira loin !

Le repos du coach ...

Le repos du coach ...

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commentaires

B
Cette course a été une grande première pour moi... J'ai pu la faire grâce à tes recommandations, ton soutien, ta présence à mes côtés, tes conseils alimentaires et tes super powerbarres, Même quand j'en ai eu raz-le-bol, tu as su trouver les mots pour que je reparte de plus belle. Ceci m'a permis de bien apprécier ce Paris Versailles pour la diversité de ses paysages et sa convivialité. Tu m'a aidé à me surpasser, merci beaucoup mon chéri.
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